
Ma formation et mes diplômes
Je suis Marine, d’origine Charentaise née et amoureuse d’Angoulême.
Après avoir passé mon bac dans le domaine de l’art en Charente ; je me suis lancé dans une aventure de trois ans à Toulouse. J’en suis ressorti diplômée de photographie : BTS et licence en poche.
L’ETPA, est une école de photographie et de game design. J’y ai acquis là-bas la technique photographique, le goût de l’image et le sens du détails.
J’ai progressé en photographie aux côtés de photographe connu et reconnu. Jane Evelyn Atwood, Yann Rabanier, Jean-Christian Bourcart, Guillaume Rivière, Gilles Favier…tous nous conseils sur nos images, nous donne l’envie d’aller toujours plus loin.
Plus qu’un métier-passion, ces formations m’ont permis d’acquérir la maturité, la technique et le recul nécessaire qui me permettra de faire la différence.

Mon histoire avec la photographie
J’ai commencé la photographie pour moi, pour me réparer. Née avec une malformation appelée double fente labio palatine, qui touche le nez, la bouche et le palais, j’ai longtemps souffert du regard des autres. Les nombreuses opérations que j’ai subies et les changements sur mon visage n’ont pas favorisé mon estime de moi-même.
J’ai rencontré la photographie par hasard. Celle-ci m’a d’abord permis de m’échapper de mon quotidien. Puis, au cours de ma formation, de reprendre confiance en moi. Avec l’aide de mon appareil photo tel une barrière, j’ai osé aller vers l’autre. J’ai d’abord produit la série “Gueule de loup” qui m’a permis de me réparer et de me réconcilier avec mon image.

Plus tard, face au deuil de la perte de mon père et avec ma série “Pair et Mère” la photographie s’est révélée être un facteur de résilience. L’expression dit “mettre des mots sur des maux”. Moi, j’ai mis des images sur mes maux grâce à la photo. Cela m’a permis d’aller de l’avant, vers des jours plus beaux.
Faire de la photographie de façon égoïste m’a permis de m’affirmer et de comprendre que cet outil est libérateur. La photographie a toujours ponctué les différentes étapes de ma vie.
Si je souhaite maintenant partager la photographie, au-delà des rencontres, c’est avant tout pour vous permettre d’oser.
- Oser vous trouver beaux
- Oser être fière de vous
- Oser prendre du temps pour soi.
- Oser se créer des souvenirs de vie
- Oser parler de soi

Photographie et handicap
Pendant mes étés étudiants, j’ai été animatrice de colonies pour enfants en situation de handicap. Pourquoi je vous parle de cette expérience me direz-vous, car jamais elle ne me quittera !
Depuis, je veux en apprendre plus sur le handicap. Tout d’abord, en y mêlant la photo, c’est là que je fais la rencontre d’Annaé ; puis en travaillant auprès de jeunes et de moins jeunes en situation de handicap.
Le social ne me quitte plus, et je ne veux plus le quitter. J’ai donc entrepris des études d’éducatrice technique spécialisée pour pouvoir mêler photographie et handicap. Deux milieux opposés que je veux entrelacer afin de permettre à tous d’accéder à la photographie, et dans une grande utopie : permettre au monde d’ouvrir son regard sur le handicap.
Expositions et concours
Pour en savoir plus, suivez-moi sur les réseaux sociaux